A la fin des années 60, Christofer est un jeune islandais
qui étudie à Londres. Se définissant anarchiste, pour moi plutôt maoïste, il
quitte l’université pour connaître la vie ouvrière. Il s’engage donc dans un
restaurant japonais, à la plonge. Là, il rencontre la fille du patron, Miko,
dont il tombe amoureux et réciproquement. Quelque temps plus tard, le père et
la fille disparaissent subitement, au grand désespoir de Christofer.
50 années ont passé. En Islande, Christofer décide
subitement de retrouver la jeune fille qu’il a aimée follement. Retour à
Londres, puis grand saut à Hiroshima, où il retrouve celle qu’il a aimée, et
beaucoup plus. On ne dira rien à ce sujet.
Qu’est-ce qui décide de l’avenir d’un homme ou d’une
femme ? Un détail parfois, tel celui que raconte Wajdi Mouawad dans
« Racine Carrée du verbe être ».
Parfois, et c’est le cas ici dans la fiction de Baltasar Kormákur, c’est plus qu’un détail, c’est une bombe
nucléaire qui détermine l’avenir des survivants d’Hiroshima. 50 années plus
tard, c’est le Covid qui impose un mode de vie bancal à des êtres qui ne comprennent
plus, à Londres ou au Japon.
Le réalisateur entremêle fort adroitement les scènes d’hier
et d’aujourd’hui, avec de très belles images des mains entrelacées.
Curieusement, les acteurs et actrices utilisent fort souvent la langue
française dans la version originale, que la scène ait lieu à Londres ou au
Japon, sans doute manière de rendre hommage à la France, à sa culture…
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