jeudi 7 juillet 2022

Le bonheur au bout du monde

Il y a de petits films qui, lorsqu’on sort de la salle, vous laissent un sentiment de bonheur, d’espérance, de joie. Ainsi « L’école du bout du monde » du cinéaste Pawo Choyning Dorji. L’histoire se passe au Bouthan, pays coincé entre l’Inde, la Chine, le Népal. Son régime est royaliste constitutionnel. Les paysages filmés sont fabuleux, à l’abri de toute pollution..

Un jeune instituteur rêve d’émigrer en Australie, mais il doit encore une année d’enseignement. On l’envoie dans un village aux confins de nulle part, Lunana, une poignée d’habitants, huit enfants, pas d’électricité, mais des yaks. Le voyage à pied est déjà tout une aventure. Mais la rencontre de ces enfants va lui poser une terrible question : doit-il rester avec ces villageois, ou rejoindre l’Australie à la fin de son année ? Ce qui peut s’exprimer ainsi : doit-il rester là au contact de la nature, de ces gens qui le respectent infiniment, de ces enfants adorables, de cette jeune fille avec laquelle il pourrait former un couple, ou bien partir vers la « civilisation », ses excès, sa pollution, la folie des hommes ? Dilemme !

Cette communauté où les enfants sont sages et écoutent le maître, où il ne semble pas y avoir de religion, la métempsychose et le karma leur servant de croyance, fera rêver plus d’un enseignant. A l’heure d’internet et de twitter, on se dit que l’avenir de la planète pourrait s’écrire à Lunana. Quant à la petite fille, déléguée de classe, c’est un vrai petit bijou. On lui décernera volontiers le Prix d’interprétation enfantine.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.