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mercredi 8 décembre 2021
Le style Forsythe à Orléans
La Scène nationale proposait « A Quiet Evening of Dance » aux Orléanais en ce début de semaine, pièce chorégraphique de William Forsythe qui, après avoir dirigé les ballets de Stuttgart et de Franckfort où il a produit des œuvres d’une beauté exceptionnelle (je me souviens encore d’« Artifact suite » avec le ballet de l’Opéra de Paris, créée en 2004), a volé de ses propres ailes avec la « Forsythe Company ».
Cette soirée tranquille présente deux parties, mais qui forment un ensemble chorégraphique, le plus souvent consacré au travail des bras, déconstruisant et reconstruisant les gestes qui sont les nôtres, interprétés dans toute société humanisée. Ils et elles sont sept sur le plateau, évoluant tantôt en solo, en couple, et en formation complète pour un final de toute beauté.
La seconde partie, très harmonieuse, sur des musiques de Rameau, présente des figures géométriques qui recèlent des gestes d’une grande beauté, danseurs et danseuses arborant des couleurs vives, bras aux manches chatoyantes, ce qui sur un fond de plateau noir, se détachent merveilleusement bien.
Mais l’idée forte du chorégraphe a été d’insérer parmi ses interprètes, un danseur de hip hop, chaque danse répondant à l’autre, mi-contemporaine, mi-classique, mi-baroque, le style Forsythe quoi, et hip hop, dans de majestueux mouvements de bras, de jambes, de corps.
Quant à la première partie avant l’entracte, consacrée à décortiquer les mouvements de bras, sans musique, sorte de préparation à ce qui allait suivre, honnêtement, on aurait pu s’en passer !
La seconde partie sauve l’ensemble, très applaudi par une salle quasiment pleine. Tiens, les salles se remplissent à nouveau, c’est bon signe !
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