Antonin Peretjatko poursuit son œuvre cinématographique, après « la Loi de la Jungle » et « la Fille du 14 juillet », avec en cette fin d’année, « la Pièce rapportée », en surfant sur la même vague dont il est un des bons spécialistes, à savoir la dénonciation des travers de la société en multipliant les gags, sans doute hilarants pour certains, mais qui pourraient bien finir par lasser, tant trop c’est trop.
Ici, il s’en prend à la haute bourgeoisie, son fric, ses façons de vivre en vase clos, son langage, ses amitiés politiques, ses châteaux, ses rolls, ses conseils d’administration, ses fraudes fiscales, ainsi que ses serviteurs, humiliés, mais à genoux.
Soit dans un hôtel particulier en plein Paris, une « reine mère » comme on l’appelle, son fils la quarantaine et bon à rien, quelques serviteurs, un chien qui mange tout ce qu’on lui présente. Mais voilà que le fils ramène soudainement une jolie fille rencontrée dans le métro, laquelle va vite s’ennuyer (on aura un doute sur le fait que le mariage ait été « consommé », comme on dit), et trouver un amant, lequel permet à Peretjatko de régler ses comptes avec les hommes qui n’assument pas leurs responsabilités.
Antonin Peretjatko a réuni deux stars du grand écran, à savoir Anaïs Demoustier qui ne chôme pas devant la caméra en multipliant les premiers rôles, et Josiane Balasko en reine mère, plus imposante que jamais en fauteuil roulant, voire sur des jambes robotisées. Donc, les gags succédant aux gags, on passe du bon temps dans son fauteuil, mais c’est un peu lourd parfois, « le mobilier est immobile » dixit Balasko étant quand même d’un niveau un peu bas. Nonobstant la bourgeoisie flinguée à tour de bras, on finirait par s’ennuyer ferme.
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