mercredi 3 mars 2021

Un Goncourt bas de gamme

« Trois jours chez ma mère » de François Weyergans a reçu le Goncourt en 2005. A vrai dire, il ne devait pas y avoir grande concurrence cette année-là, tant ce roman regorge de platitudes qui ne doivent intéresser que l’auteur. Celui-ci se met en scène en changeant une lettre de son nom, parle de lui-même tout au long des 262 pages, de ses nuits à écrire ou à ne pas écrire, de son enfance, de ses rêveries, de ses coucheries, un peu de sa compagne, à peine de son père. Quant à sa mère, puisqu’elle fait l’objet du titre, et qu’on aurait pu penser qu’elle fût le personnage central du roman, elle est reléguée à peu de choses.

Non pas que le roman soit barbant, il se lit facilement, mais il n’apporte pas grand chose au lecteur. Le Goncourt a dû le renflouer, tant il nous parle de ses ennuis financiers. Weyergans a dû bien rigoler quant il a appris qu'il recevait le Prix littéraire le plus connu pour un roman qu'il a bâclé manifestement. D'ailleurs, il avoue tout du long une grande difficulté à écrire « Trois jours chez ma mère ». Grande déception !

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