samedi 1 février 2020

Les Soli en triple Bill

Retour aux Soli du CDN d’Orléans en cette deuxième semaine, avec un « triple Bill », soit 3 Soli en cette soirée du dernier jour de janvier. Le principe est à peu près le même, on nous parle de choses et d’autres, sans lien entre elles, avec une remarquable faculté de captiver le public ravi, sans que les sujets abordés aient une quelconque importance. C’est d’ailleurs parler pour ne rien dire, distribuer du vent. Mais le concept est intéressant, la performance remarquable car on passe d’un thème à un autre sans nous en rendre compte.

Tout d’abord, au musée des Beaux Arts, dans une salle où les tableaux environnent le public, Pierre Mifsud évoque la reine Christine de Suède, Descartes… tiens, j’ai déjà oublié. Cela s’appelle « Conférence de choses » et ça porte bien son nom.

Ensuite, sur le plateau de la salle Barrault, une jeune femme, Bénédicte Cerutti présente « les Sentinelles ». Elle aussi passe du coq à l’âne, mais c’est fichtrement envoûtant. Des rêves, elle en fait, elle doit même se retrouver dans une attaque d’extra-terrestres, si j’ai bien compris. Une cave lui sert de décor, une création sonore qui ne passe pas inaperçue, un texte magnifique, le meilleur des 3 spectacles à mon avis.

Et pour terminer, salle Vitez, « le Pas grand-chose » de Johann le Guillerm. Il arrive sur scène en tirant un chariot et cherche le chemin qui ne mène pas à Rome, nous dit-il. S’ensuit une étude sur les chiffres, à ne rien y comprendre, vidéo à l’appui. Il repartira en ayant réduit les roues de son engin à des demi-cercles. Essayez avec votre bicyclette, vous verrez, on avance. Mais le ton monocorde du conférencier me gêne, dommage, j’ai décroché après un bon début.

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