Stéphane Demoustier, frère d’Anaïs, nous livre son nouveau long métrage, « la Fille au bracelet », fiction judiciaire en cours d’Assises, laquelle est chargée de juger une jeune fille de 18 ans, accusée d’avoir assassinée sauvagement sa meilleure amie.
Elle s’appelle Lise, habite Nantes, porte un bracelet électronique à la cheville en attendant sa comparution, a un frère de 10 ans, deux parents qui semblent bien gagner leur vie et qui possèdent une résidence secondaire au bord de l’océan.. Un matin, après une soirée de fiesta, on découvre une ado baignant dans son sang, Sept coups de couteau. Lise, la dernière à l’avoir vue, est accusée. Pas de preuve, seulement des présomptions. Pas d’aveux. Et une froideur extrême chez cette jeune fille, froideur qui peut devenir mutisme.
Stéphane Demoustier ne nous donnera pas la clé de l’énigme, chaque spectateur se faisant juge. Des hauts et des bas dans ce film : deux acteurs au sommet, Roschdy Zem dans le rôle du père de l’accusée, lequel s’interroge, découvre qu’il ne connaît pas sa fille, elle-même interprétée par la jeune Melissa Guers, au visage glacial, énigmatique, mais que l’émotion peut submerger s’adressant à la mère de sa copine morte.
Malheureusement, il y a donc des bas : des actrices auxquelles on ne croit pas, notamment Anaïs Demoustier en avocate générale. Enfin, un jury invisible (manque d’argent pour payer des acteurs ?). On aurait aimé un quart d’heure de plus pour entendre les arguments des uns et des autres pendant les délibérations. Car nous balancer comme ça le verdict, ça ne va vraiment pas. Dommage, l’idée consistant à nous plonger dans des querelles de jeunes ados était bonne, celle de disséquer cette jeune fille mutique, qui semble cacher la vérité aussi. Il fallait aller au bout, et ne pas s’arrêter en chemin !
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