En ce 4ème jour de Festival, deux films français : « « L’Enfer des anges » de Christian Jacque, et « la Charrette fantôme » de Julien Duvivier.
« L’Enfer des anges » nous parle des enfants maltraités, perdus au milieu des bas-fonds, peut-être à Paris, ou ailleurs. De celles et ceux envoyés en maisons, dites de correction ou de redressement, qui s’échappent, ou qui sont remis en liberté, sans familles, sans travail, sans logement, à la rue quoi ! C’est donc l’histoire de Lucette et Lucien, le second amnésique, deux ados de 14/15 ans, qui tentent de survivre au milieu d’un groupe de jeunes comme eux, et de quelques adultes, les uns empreints de bons sentiments, d’autres tentant de les exploiter.
Il est à noter que ce film possède deux fins, l’une dramatique, l’autre joyeuse. C’est la seconde qui a été projetée. Film magnifique qui vous inflige une bonne claque, et qui donne à voir le sort de ces enfants en France, à l’aube de la seconde guerre mondiale. Les deux ados, Jean Claudio et Louise Carletti, qui feront une belle carrière cinématographique, sont éblouissants de sincérité. Et qu’ils sont beaux !
« La Charrette fantôme » est un des premiers films fantastiques. Celui qui meurt dans la journée entend le grincement de la charrette, qui le ramasse à la nuit tombante, la charrette apparaissant à l’écran dans un flou artistique. On est toujours ici dans les bas-fonds d’une ville, l’Armée du Salut vient en aide aux plus déshérités parmi lesquels quelques individus peu recommandables. Sœur Edith tombe amoureuse de David (Pierre Fresnay), lequel ne travaille pas, et laisse son épouse s’occuper des enfants. Malade des poumons, elle parviendra in fine, à ses fins, à savoir la rédemption de David.
J’avoue que la rédemption des laisser pour compte grâce à la religion, ne me captive pas énormément, et c’est peu dire. Le film vaut surtout par l’interprétation de Louis Jouvet (à la voix reconnaissable entre toutes) en ami de David, le conducteur de la charrette, celle de Pierre Fresnay évidemment et surtout par les effets spéciaux, totalement nouveaux pour l’époque.
Trop tard pour que j’en parle, « Pacific Express » de Cécil B.DeMille.
A suivre…
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