Nouveau film culte, ce matin au théâtre d’Orléans, avec le long métrage de Howard Hawks, « Seuls les Anges ont des ailes », et un trio d’acteurs haut de gamme, Cary Grant entouré de ses deux admiratrices que sont Jean Arthur qu’on avait vue la veille dans « Mr Smith au Sénat » et la débutante Rita Hayworth dont on reparlera.
Nous sommes quelque part en Amérique du Sud, dans un petit port où transitent des paquebots, la Cordillère des Andes est toute proche. Une Compagnie d’aviation, nous sommes au début du transport du courrier et des marchandises par voie aérienne, livre à la demande. Le film se déroule entièrement dans un paysage de pluie et de brouillard, ce qui oblige, nous sommes en N&B, à de somptueux jeux de lumière. Des hommes hors du commun, dont la seule obsession consiste à voler, par tous les temps, au mépris du danger, affrrontent les éléments déchaînés. Car comme Geoff (Cary Grant) le dit, chacun préfère être mort plutôt que de ne pouvoir voler.
Evidemment, on a droit à la double romance, entre Cary Grant et Jean Arthur débarquant un beau soir du paquebot, fascinée par ces hommes menant une vie exaltante, et d’autre part avec son amoureuse d’autrefois, Rita Hayworth, laquelle arrive flanquée de son mari aviateur au lourd passé.
Pas de métaphore politique ici, mais un film comme on les aime, où chacun possède sa part d’identité, avec un passé pas toujours sans taches. Un grand film sur les débuts de l’aviation.
On m’avait prévenu, il y aurait des navets dans la programmation, bien plus politique que cinématographique. Il n’y a certainement pas eu comme aujourd’hui, un visionnage préalable pour extraire le meilleur. « Nous deux », fils du suédois Schamyl Bauman, peut concourir pour la Palme du meilleur navet, assurément.
Deux jeunes couples de la petite bourgeoisie en pleine ascension sociale, s’interrogent sur leur avenir de couple. On commence par s’inviter, se tutoyer, faire la fête, et bien sûr on croise les dragues. C’est traité in fine sur le mode humoristique. Mais c’est d’une niaiserie ! On se dit que sur le même thème, Bergman réalisait des chefs d’œuvre. Enfin, ça a plu à certains spectateurs.
Je reviendrai sur « Merveilles à Montfermeil », présenté aux Carmes en grande avant-première, réalisé par Jeanne Balibar avec Emmanuelle Béart et bien d’autres.
J’ai fini la journée avec « la Bête humaine » de Renoir. Beauté pure, Gabin au sommet déjà, à défaut d’accepter la thèse de Zola selon lequel une lignée familiale d’ivrognes ne peut engendrer que détraqués et assassins.
A suivre...
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