Après les merveilles, place à la catégorie « NAVET » au cinéma. Amusez-vous à lire à l’envers le mot « navet », vous retirez la première et la dernière lettre, et vous obtenez « Eva », titre du dernier film de Benoît Jacquot, long métrage que l’on pourra sans contestation possible placer au sommet de la catégorie « Navet du cinéma ». Un César s’impose !
Bertrand écrit des pièces de théâtre de boulevard. On voit déjà le niveau intellectuel. Il va se marier avec Caroline qui travaille dans la boîte de production, fille de chirurgien, les parents possédant un beau chalet à la montagne. Chez Jacquot, on baigne dans le fric. En plus de son absence de talent d’écriture, il sert de gigolo à un petit vieux. Voilà qu’il s’éprend d’une femme bien plus âgée, Eva, dont le mari est en prison, et qui fait payer cher ses prestations sexuelles. A l’arrivée, autant le dire, il arrivera malheur à tous ceux qui auront croisé Eva : le producteur, crise cardiaque, la belle Caroline qui se suicide, et Bertrand défiguré à jamais.
C’est mal filmé, le scénario ne vaut rien, il y a des pistes qui ne mènent nulle part, et les acteurs dont il vaut mieux taire les noms sont mauvais. Mais on ne peut pas ignorer la présence d’Isabelle Huppert, laquelle ferait mieux de moins tourner – on la voit partout, au cinéma et sur les planches – et choisir un peu mieux ses apparitions.
Eva, c’est la honte du cinéma français. Enfin, je parle du cinéma d’auteur !
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