Le réalisateur Tom Volf nous offre un documentaire sur la cantatrice Maria Callas, diva des années 50/60, et qui dut faire les délices des journaux à scandales qu’on appelle aujourd’hui « Presse People », tant sa vie fut totalement extravagante, avec quelque dix années passées dans les bras de l’armateur milliardaire grec Onassis.
« Maria by Callas », titre du docu, comprend des images d’archives où la Callas chante les plus grands airs lyriques sur les plus grandes scènes mondiales, archives qui, le temps ayant fait son œuvre, ne nous restitue pas totalement la beauté vocale. De nombreuses interviews parsèment le film pendant lesquelles elle s’explique sur ses amours, ses problèmes de santé, et parfois glisse quelques réflexions réactionnaires concernant le rôle de la femme au foyer, et plus généralement sa place dans la société. Fanny Ardant, de sa voix reconnaissable entre toutes, lit des lettres de la diva qui nous éclairent sur ses véritables sentiments. Enfin, de nouvelles images d’archives nous la montrent avec Onassis, se reposant en bord de mer, et très souvent montant ou descendant d’un avion lors de ses innombrables voyages des USA à l’Europe.
Au final, on retiendra côté public, un engouement spectaculaire, tel qu’on n’en voit plus aujourd’hui, avec un déchaînement exceptionnel des fans et journalistes, qu’on pourrait rapprocher de celui provoqué par notre star nationale de la chanson rock, récemment décédée. Mais exaltation qu’on a du mal à expliquer, l’art lyrique dans ces années étant encore plus qu’à notre époque, confinée au sein d’une élite culturelle.
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