vendredi 21 juillet 2017

De Molière à l'Irlande

Au petit Louvre, c’est le nom du théâtre, se joue « le Roman de M. de Molière », d’après le roman de Boulgakoff. Sur le plateau, une charrette aux roues immenses, qui servira à la fois de charrette, mais aussi de scène et de tout ce qu’on veut.
Deux acteurs nous parlent de la vie du comédien/auteur, de sa naissance à sa mort, de sa déchéance à la richesse, puis encore à la déchéance, de ses amours avec mère et fille Madeleine et Armande Béjart, avec des extraits de ses pièces, des premières à celles qui ont subi les foudres de la censure. Deux excellents acteurs, notamment Ronan Rivière qui a assuré aussi la mise en scène, plein d’humour, d’énergie. On n’en perd pas un mot. Un pianiste occupe les intermèdes. Un autre petit bijou.

Dans le IN se jouait la même pièce dont la critique a dit beaucoup de bien, la censure dont a été victime Molière de la part de Louis XIV étant mise en parallèle avec celle dont Boulgakoff fut l’objet de la part de Staline, et cette autre dont le réalisateur Frank Castorf  est l’objet aujourd’hui de la part des autorités allemandes.

A l’Adresse, « les Règles du savoir-vivre » dans la haute société. C’est gentillet, mais sans plus. Passons !

Tout autre, cette « Reine de Beauté de Leenane » aux Corps Saints (toujours des noms de théâtre homonymiques), de l’irlandais Martin McDonagh. Une actrice archi-connue, Marie-Christine Barrault, et trois jeunes qui se hissent à son niveau, et même au-delà pour ce qui concerne Sophie Parel qui tient le rôle de la Reine.
Nous sommes dans une société sans espoir, sans avenir, sans culture, sans travail ou presque. Deux femmes se font face, une vieille mère et sa fille de 40 ans, toujours vierge semble-t-il, mais qui s’en raconte… Surviennent deux frères, le jeune, et l’aîné qui passe une nuit avec la fille. Dans un langage de gens peu instruits, le drame se noue… Excellente mise en scène ! Du très bon théâtre !

En soirée, au Golovine, haut lieu de la danse contemporaine en Avignon, Laura Arend présente « Five ». On nous dit qu’elle a passé 5 années en Israël et revient avec 4 danseurs. En tout, avec elle sur le plateau, on a donc 1 homme et 4 femmes, short mi long et tee-shirt blancs. J’avoue ne pas avoir compris grand-chose, sinon trois parties qui pourraient s’intituler : l’éveil, le jeu et la guerre. Faudra peut-être que je rencontre la chorégraphe.

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