Une merveille de Malick

Terrence Malick nous revient avec un splendide documentaire, « Voyage of Time », où le réalisateur explore les thèmes du temps « qui dévore tout », de la conception, de la naissance, de l’amour, de la vie, de la lumière, de l’infiniment petit et de l’infiniment grand.

Il nous balade au tréfonds des mers, au dessus des volcans, aux confins de l’univers, au plus profond des forêts, là où un œil, celui de la caméra, mais pas que, scrute chaque chose par ses moindres détails. Et ce qu’il nous offre est époustouflant !

C’est souvent l’œil du poisson sur lequel le cinéaste s’attarde, ou le noyau d’une cellule ou celui de la comète, l’oeil de l’humain, tout ce qui voit ou dirige. Pendant que Cate Blanchett nous parle en nous livrant des mots plus que des phrases. Documentaire entrecoupé par des vidéos aux mille couleurs, au format 4/3, parfois semblant avoir été filmées en super 8, montrant l’homme, la femme, l’enfant, dans les régions pauvres du globe. On a aussi droit aux images de synthèse avec animaux préhistoriques, ainsi qu’une scène relativement longue avec des hommes venant tout droit de la préhistoire.

Documentaire étonnant, étrange même, qu’il faut regarder sans trop se poser de questions, tant la pensée de Malick est sinueuse, et souvent déroutante. Son docu, il aurait pu aussi l’intituler « A la Merveille ».

Mais comme il n’était prévu qu’une seule diffusion en France, le même jour à la même heure, tant pis pour les absents…