Cécile Loyer que j’avais interviewée il y a de cela dix-huit mois, était de retour à Orléans dans le cadre des Performances proposées par la Scène Nationale, dans un spectacle qu’elle a intitulé « Cirque ».
Accompagné par le guitariste Sylvain Chauveau, à la voix grave et profonde, qui mériterait assurément une plus grande reconnaissance de la part des médias, elle rend hommage à quatre femmes, connues ou inconnues, dans des solos parfois lents, parfois bien plus rapides. C’est d’abord la fondatrice de la danse Kabuki, au début du 17ème siècle, Okuni, Cécile porte alors un splendide kimono, des sandales rouges aux pieds.
Puis, elle s’identifie à Claudine Longet, chanteuse française émigrée aux Etats-Unis, dont le second mari meurt dans des circonstances mystérieuses. Nouvelle transformation avec la cosmonaute Valentina Terechkova, dont elle conte l’atterrissage en parachute après s’être éjectée de son vaisseau. Enfin, c’est la comtesse de Castiglione qui clôt la série des hommages.
Les solos de Cécile Loyer sont particulièrement bien travaillés, on sent que ce n’est pas de
l’a-peu-près qu’elle nous propose. La complicité entre Cécile et Sylvain fonctionne bien. Et pourtant, il semble que, comme on dit, la mayonnaise ait du mal à prendre. Peut-être parce que les intermèdes parlés entre les solos sont un peu timides, que la tension redescende rapidement. Quoi qu’il en soit, son « Cirque » a fière allure.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.