La La Land de Damien Chazelle est porté aux nues par les journalistes de la critique cinématographique. Grand bien leur fasse !
Vous prenez deux excellents artistes et bien faits de leur personne (ben, on allait quand même pas choisir comme acteur, Michaël Moore par exemple, et encore moins deux homos), Emma Stone et Ryan Gosling, vous les faites chanter et danser (ils savent très bien faire ça), vous ajoutez un peu de jazz, quelques décapotables, des paysages splendides, une romance à l’eau de rose, un tombereau de spots lumineux, et voilà un film qui devrait rapporter gros tant la publicité écrase tout.
Donc, Emma Stone rêve d’être comédienne, elle passe casting sur casting et est toujours recalée. Elle écrit même une pièce de théâtre pour une actrice, elle-même évidemment sur scène, et c’est un four.
Quant à Ryan Gosling, il est pianiste, il aime par-dessus tout le free jazz, mais on lui demande d’oublier ça pour les musiques à la mode.
Vous l’avez deviné, les deux se rencontrent, s’aiment, mais leurs échecs successifs, puis leurs succès (ben oui, quand même) les séparent à tout jamais. Jusqu’à leurs retrouvailles cinq ans plus tard alors qu’Emma a un enfant et est mariée. Damien Chazelle trouve même le luxe de nous offrir deux fins au choix.
Ceci dit, c’est fort bien fait, on ne détecte pas un seul défaut, c’est nickel comme on dit, mais un peu trop ! Comme le prologue, où un bouchon sur l’autoroute permet aux passagers de sortir de leurs véhicules, et de chanter et danser sous un chaud soleil. Sauf qu’on s’aperçoit rapidement que la bande son a été fabriquée ailleurs.
Un film pour amateurs d’émissions de variétés à la télé !
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