Le réalisateur suisse, Claude Barras, a présenté « Ma vie de Courgette » à la dernière Quinzaine des réalisateurs. S’il n’a point obtenu de prix, en revanche, le festival du film d’animation d’Annecy l’a honoré, ainsi que le public.
C’est l’histoire d’un enfant de dix ans, prénommé Icare (il joue souvent avec un cerf-volant, il se construit une pyramide avec les canettes de bière vides de sa mère, il est manifestement attiré par les hauteurs), mais que sa mère appelait Courgette. Celle-ci décédée, il est envoyé en orphelinat par un fort gentil policier.
Là, c’est un peu la réunion de tous les problèmes sociétaux : les enfants ne sont pourtant que 7 (avec l’arrivée prochaine de Camille, une fille), il y a celui dont le père est en prison, celui dont les parents sont décédés, celle dont la maman a été renvoyée en Afrique… pas simple pour ces enfants à peu près du même âge. Mais le bonheur règne dans cette maison, on les emmène même en classe de neige. La fin est digne d’un conte de fées.
L’équipe de Claude Barras, fort nombreuse (le générique de fin n’en finit pas de lister tous les membres), a utilisé des marionnettes en silicone. L’effet est remarquable. S’il n’y avait qu’une seule raison d’aller voir ce film d’animation, ce sont les yeux des enfants qui sont totalement sublimes, ils captent sans cesse votre attention ! Enfin, le scénariste a placé parmi les moments d’émotion, de compassion, quelques traits d’humour, tel le coup du dictaphone : absolument fabuleux ! Et nos sept lascars ont même entamé une grève de la faim, mais ça n’a pas marché… Ouf !
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