dimanche 3 juillet 2016

Une tortue poétique

Prix spécial du Jury au dernier festival de Cannes dans la section « Un certain Regard », le film d’animation « la Tortue Rouge », long métrage sans paroles si ce n’est quelques cris, est un vibrant hommage à la vie.

Pris dans une tempête en mer, un homme se retrouve seul sur une île, en compagnie de petits crabes.
Tentant de s’en échapper, il construit un radeau, mais par trois fois, de violents coups portés sous le radeau le font chavirer, et le contraignent à retourner sur son île. Qu’est-ce ? Bon, d’accord, tout est dans le titre !

Notre homme, tel Robinson, finira par rencontrer son, ou plutôt sa Vendredi, et de la rencontre naîtra Vendredi junior. C’est un hymne poétique à la mer, aux rêves, à la vie, à l’enfance, à l’adolescence, enfin à la mort.

Sans paroles donc, seule la musique nous berce, le bruit des vagues et celui des oiseaux. Ce qui permet au spectateur de focaliser son attention sur l’image.

Le réalisateur néerlandais, Michaël Dudok de Wit, a travaillé avec les studios Ghibli, référence japonaise s’il en est, puisqu’on y retrouve le grand Hayao Miyazaki, même s’il n’a que peu collaboré au film, ainsi que Isao Takahata, ce dernier ayant participé au projet. Ce qui, incontestablement, donne au film une certaine tonalité japonaise, tant au niveau du dessin que des couleurs, aux tons pastel, même s’il a été entièrement créé en France.

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