Le cinéaste nippon, Takeshi Kitano, s’est vu attribuer un Lion d’Or à la Mostra de Venise en 1997, pour le film Hana Bi, d’une violence certaine. Deux ans plus tard, voilà qu’il nous offre « l’Été de Kikujiro », très joli conte, aux antipodes du précédent, qui ressort aujourd’hui sur les écrans français.
Heureuse initiative qui consiste à nous offrir ces films du siècle dernier en version restaurée ! Car l’Été de Kikujiro regorge d’humour et de scènes des plus féériques.
C’est les vacances d’été. Un enfant d’à peine 10 ans, est élevé par sa grand-mère. Son père est inconnu et sa mère, partie ailleurs pour travailler, nous dit-on. Masao, c’est le nom de l’enfant, se retrouve seul ! Le club de foot est fermé et les copains partent en vacances. Survient un couple dont l’homme se propose d’emmener Masao voir sa mère. Les ingrédients du road-movie sont réunis. Tous deux vont alors connaître des aventures totalement loufoques : au hasard, ils rencontrent des personnages, soit pas recommandables du tout, soit qui vont se mêler au duo pour offrir à Masao des séances de rires. Tels ces deux motards, le gros et le chauve, comme dit l’homme, dont on connaîtra à la toute fin du film, le nom : Kikojiro, évidemment !
Il faut dire que ce Kikojiro est un sacré phénomène : n’hésitant pas à insulter tout le monde, l’enfant compris, se bagarrant quand l’envie lui prend, jouant l’aveugle pour arrêter une voiture, balançant un pavé sur un pare-brise, poussant Masao à commettre des délits, tel le clou sur la chaussée… j’en passe et des meilleurs Mais le tout avec grand humour! Et c’est tout simplement le réalisateur qui interprète le rôle de cet individu, que Masao appellera mon oncle, le road-movie et les vacances terminées. Quant à la mère de l’enfant, je vous laisse imaginer…
Des vacances qui ont dû passer vite pour Masao, que l’on voit courir dès la première image, et courir encore lors de la dernière.
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