dimanche 17 juillet 2016

Du côté du Off (1)

Les Ailes du désir au Chien qui fume
En 1987, Win Wenders obtenait la Prix de la mise en scène au Festival de Cannes pour son film, « les Ailes du désir ». L’histoire se déroule à Berlin. Deux anges scrutent les humains, et l’un des deux anges, amoureux d’une trapéziste, décide d’abandonner sa vie d’immortel, afin de séduire la jolie femme et de connaître les plaisirs de la chair.
C’est ce scénario que Gérard Vantaggioli, directeur du théâtre permanent en Avignon, « le Chien qui fume », a décidé de porter à la scène, en transposant l’histoire dans la cité des papes.
Trois écrans, un grand sur le devant de la scène, un second en bas à gauche, un autre en haut à gauche, nous projettent ce que voient les anges. Images de la cité avignonnaise, des mortels…
Marion, la trapéziste, lasse des remontrances de son metteur en scène, claque la porte. La rencontre avec l’ange Damiel, que l’on pense un moment impossible, aura finalement lieu, au bonheur des deux tourtereaux. De belles choses, notamment au niveau de la vidéo, l’ensemble manquant de dynamisme de mon point de vue.

Jean-Paul 2 - Antoine Vitez, rencontre à Castel Gandolfo, au Chêne Noir
C’est la rencontre entre le pape polonais et le nouvel administrateur de la Comédie française qui eut lieu en 1988, à la suite de la représentation du « Mystère de la charité de Jeanne d’Arc », de Péguy, en présence du pape.
Face à face entre l’athée, proche du PCF, et le pape, profondément anticommuniste. Mais débat philosophique et cependant amical, chacun défendant ses positions pied à pied, où il est question théâtre, religion, communisme, science… Deux bons acteurs (Bernard Lanneau et Michel Bompoil) se donnent la réplique. Ici, on pense !

Amok, au Roi René
Le texte est de Stefan Zweig. Il conte le voyage d’un médecin, obligé de s’exiler en Malaisie et rencontrant à son cabinet une femme européenne, étrange, énigmatique, laquelle vient le voir pour un avortement. Texte fort, terrible, conduisant à la mort de la femme.
L’acteur Alexis Moncorgé, seul en scène, à la diction parfaite, tient l’auditoire en haleine, sans qu’à un seul moment, l’attention ne se relâche. C’est du travail remarquable. Le meilleur du Off jusqu’à présent !

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