
Celle de Ratmansky, « Seven Sonatas », sur une musique de Scarlatti, a ouvert le programme de la plus belle des façons, et j’ai été vraiment emballé par les solos des uns et des autres, un peu moins par les duos qui m’ont paru un peu touffus. Les pointes d’humour, distillées par le chorégraphe, étaient en tous points rafraîchissantes.
« Other Dances » de Robbins, sur des mazurkas de Chopin, malgré la présence de deux Étoiles, Amandine Albisson et Mathieu Ganio, a eu du mal à accrocher mon attention. Passons…
J’ai véritablement été emballé par le « Duo concertant » de Balanchine, sur la musique de Stravinsky. Peut-être la présence de Myriam Ould Braham y est pour quelque chose. Je l’avais vue dans « Afternoon of a faun » de Robbins, elle m’avait à l’époque paru réservée. Son talent éclate totalement aujourd’hui ! Toujours est-il que j’ai trouvé dans ce ballet, une double complémentarité, d’abord entre les deux danseurs, MOB formant un duo en toute complicité avec Karl Paquette, et entre les deux musiciens et les deux Étoiles.
Enfin, la chorégraphie de Justin Peck, « In creases », pour clôturer la soirée, sur une musique de Phil Glass, fut un ravissement avec la jeune « garde montante » de l’ONP, notamment Éléonore Guérineau et Pierre-Arthur Raveau.
Dommage qu’il n’y aura eu que cinq représentations (l’une a été annulée sur les 6 prévues initialement) avec ces trois entrées au répertoire, trois belles réussites, et une délicieuse soirée.
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