Une fée du jazz

Mélody Gardot est une vraie fée du Jazz.

Son concert, mercredi en ouverture de « Jazz or Jazz », nouveau festival à Orléans organisé par la Scène Nationale, remplaçant celui du Campo Santo jugé trop onéreux, salle Touchard, a fait le plein.

Chapeau, lunettes et pantalon noirs, talons aiguilles, de sa voix grave et envoûtante, mais qui peut monter très haut, elle touche infiniment les spectateurs qu’elle fera chanter à la toute fin de son spectacle.

Jazz pop et funk d’abord, puis jazz plus intime, en confidence, enfin jazz rock, elle est accompagnée par six musiciens aux talents fous, trompette, saxo, basses, clavier et percussions, batterie et contrebasse, à qui elle donne souvent la parole, les laissant s’envoler dans des solos fabuleux, elle-même passant de la guitare au piano jazz.

Et chose inouïe, elle s’exprime remarquablement bien en français, quasiment sans accent.
Quand je disais qu’elle était une vraie fée !