Le Trésor, dernier film de Corneliu Porumboiu, lauréat d’une Caméra d’or à Cannes en 2006, est un conte, sur fond d’histoire de la Roumanie.
Le film débute dans la chambre d’un enfant dont le papa, on l’appelle Costi, lui lit l’histoire de Robin des Bois, celui qui volait les riches pour redistribuer aux pauvres. Dérangé dans sa lecture par le voisin endetté jusqu’au cou, ce dernier lui propose un marché : celui d’aller fouiller le jardin de son arrière-grand-père dans lequel serait enfoui un trésor. Si le spectateur n’en croit pas un mot, Costi accepte, réunit ses quelques économies, loue un détecteur de métaux (la scène chez le loueur vaut d’être vue), et les voilà partis le week-end à la chasse aux joyaux.
La fin que je ne dévoilerai pas, est totalement surprenante, et renvoie le spectateur à la première scène du film, celle de Robin, cette fois-ci pour « de vrai » comme disent les enfants.
Ce long métrage, tourné avec un budget sans doute très limité, et ça se voit, primé à Cannes dans la catégorie « Un certain regard », nous plonge dans divers épisodes historiques roumains, avant, pendant et après Ceaucescu, et Porumboiu sait, à l’aide de petits détails, nous dire des choses, comme ça, en passant.
Un film duquel on sort en croyant au Père Noël. Si, il existe, il est roumain !
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