Le CDN d’Orléans nous a offert cette semaine, un spectacle de marionnettes et de ventriloques, pas banal !
Ils sont 9, de différentes nationalités, chacun ayant peu ou prou sa marionnette, certaines très humaines, d’autres non, tel l’oreiller ou la bombe aérosol.
On raconte une histoire, ou du moins chacun possède la sienne propre, à moins que ce soit la marionnette qui raconte l'histoire de son géniteur, on ne sait plus. C’est parfois plein d’humour, mais un humour très anglo-saxon. De très jolies scènes nous sont proposées, pleines de poésie. Le hic, c’est que les non anglophones, puisque le texte est en anglais la plupart du temps (langue internationale pour voyager culturellement aujourd'hui), obligés d’avoir recours au sur-titrage placé beaucoup trop haut, finissent par se contenter de l’image. Et c’est assez dommage.
A la fin, chacune des marionnettes meurt dans un moment de grande tristesse et de mélancolie, avant que le transsexuel ne raconte la mort de son côté garçon, représenté par sa marionnette. Houlà, c’est la théorie du genre, ça ! C’est beau à en pleurer.
Un spectacle étrange, fascinant par moment, mis en scène par Gisèle Vienne, artiste associée au CDN de Nanterre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.