Macbeth, tiré du drame de William Shakespeare, avec Marion Cotillard et Mickael Fassbender dans les rôles des époux maudits, est le dernier long métrage qui aborde la « pièce écossaise ». Le réalisateur en est l’australien Justin Kurzel.
Si les dialogues sont bien ceux de la pièce, du moins quelques extraits, on constate que le rôle principal est tenu par Macbeth, sa femme ayant un rôle quasi secondaire, ses crises de somnambulisme, le sang coulant de ses mains, et sa folie, étant passés par pertes et profits.
A part cela, l’hémoglobine coule à flots. Et comme si ça ne suffisait pas, voilà que la fumée de la forêt qui flambe devient rouge lors du combat final.
Certes, le film se regarde sans ennui. Macbeth passe son temps à occire ses ennemis, et ceux qui ne le sont pas, enfants compris. On ne peut s’empêcher de penser que les « cinglés » du Bataclan n’ont rien inventé en matière de cruauté, mais on le savait déjà.
Ceci dit, Fassbender écrase tout, notre Marion nationale étant réduite à peu de choses. Mais comme elle le dit et le répète, « ce qui est fait ne peut être défait ». Cela aussi, on le savait.
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