Lamb, du réalisateur éthiopien Yared Zeleke, a été présenté lors du dernier festival de Cannes, dans la catégorie « un certain regard ».
Les films africains se faisant malheureusement rares, un film éthiopien faisait figure d’évènement rarissime, sinon unique.
C’est à la fois un conte et un documentaire sur l’Éthiopie rurale où l’on découvre les mets du pays, les danses, les fêtes, les traditions, coutumes, religions (il semble que les trois religions monothéistes soient présentes dans le film), art de vivre…
Ephraïm, jeune adolescent, est envoyé par son père, récemment devenu veuf, chez un oncle paysan. Il emmène avec lui, la brebis de sa mère, dont il ne voudrait se séparer à aucun prix.
Dans sa nouvelle famille, les traditions ancestrales ont la vie dure : les hommes travaillent la terre, les femmes s’occupent du foyer, en l’occurrence une hutte. Le problème, c’est qu’Éphraïm n’aime pas les travaux des champs, mais possède de réelles compétences, léguées par sa mère, pour s’occuper de la cuisine. Ce qui n’est pas du goût de l’oncle, on s’en douterait.
Et quand il découvre que sa brebis est promise au barbecue, il tente de s’enfuir par tous moyens, d’autant qu’une jeune fille de la famille n’a qu’un rêve, celui d’aller étudier à l’université d’Addis-Abeba.
Les paysages de l’Éthiopie sont somptueux, plaines et montagnes font admirer leurs beautés sauvages. Quant à Éphraïm (Rediat Amare), préado à la bouille adorable, il tient à lui seul presque la totalité du film, lequel apparaît comme un testament pour les générations futures de ce qu’est encore aujourd’hui l’Éthiopie rurale.
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