Vice Versa, des studios Pixar, est comme à son habitude, un succès sans doute planétaire, d’une beauté incomparable, et d’une imagination débordante.
L’histoire est assez simple : un couple avec une petite fille, vit au Minnesota. Tout va pour le mieux, la petite fille grandit avec ses colères, elle pratique le hockey sur glace, le papa bosse dur, et parfois oublie femme et enfant, comme dans toute famille de la classe moyenne.
Un déménagement les emmène à San Francisco, dans une maison bien peu luxueuse où tout va se dérégler et tomber de Charybde en Scylla. On pense au roman d’Éric Puchner, « Famille modèle ».
Mais, le tour de force de Pixar réside dans le fait que les sentiments de la petite fille, Riley de son prénom, sont personnifiés par cinq garçons et filles, représentant la Joie, la Tristesse, la Colère, le Dégoût et la Peur, tous perchés dans une sorte de tour de contrôle, d’où ils décident des réactions, décisions, sentiments, pulsions, rêves de Riley et de ses parents, en manoeuvrant des boutons situés sur un tableau de bord. C’est lumineux, puissant, terriblement jouissif !
La qualité du dessin est incomparable, certes ! Mais la fin m’a paru un peu longue, Joie et Tristesse n’en finissant pas de retrouver leurs pénates. Enfin, voilà un excellent Pixar pour ados et adultes. A déconseiller aux enfants plus jeunes, non pas qu’il y ait quelconque séance porno, mais ils risquent fort de ne pas comprendre l’alpha et l’oméga de ce film. Du moins me semble-t-il… Pixar, cette fois-ci, a mis la barre intello plus haut que d’habitude, on ne s’en plaindra pas !
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