
Sorti en 1969, primé à Cannes en 1975 et rénové il y a peu par les ateliers de « l’île chinoise », ce film de sabre chinois et de Kung Fu, offre aux spectateurs une œuvre cinématographique de trois heures, sans temps mort, d’une très grande beauté picturale.
Il y a d’un côté les méchants, l’eunuque Weï et ceux qui combattent pour lui, avec à son sommet, le commandant en chef, redoutable guerrier.
En face, évidemment, les bons ! La princesse Yang dont le père a été assassiné, le général rebelle Shi et le docteur Lu, le peintre et lettré Gu dont la mère cherche pour lui une épouse qui pourra assurer la descendance de la famille, et à son sommet, un moine bouddhiste, vivant dans un monastère perdu au milieu de la nature verdoyante montagneuse, grand maître des arts martiaux, qui refuse toute violence, dédaigne les armes et combat à mains nues quand il le faut.
Les paysages qui entourent le monastère sont somptueux, les forêts de bambous qui semblent voler dans le vent sont d’une très grande beauté. Les combattants sautent comme des kangourous, les sabres tournoient à grande vitesse.
L’actrice chinoise, Feng Hsu, aux yeux noirs, l’air sombre, crève littéralement l’écran. Enfin, la scène finale dans une sorte de désert, est un moment de génie du cinéma.
(1) A Touch of Sin (un soupçon de péché), du réalisateur chinois Jia Zhang Ke, sorti en 2013 et Prix du scénario à Cannes, est un joli clin d’œil au niveau du titre.
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