J’étais donc hier soir à Bastille pour la dernière ( ?) d’Héloïse Bourdon dans le rôle d’Odette/Odile. Et ce fut un enchantement.
J’avais trouvé une place au 3ème rang du parterre, à l’extrême gauche en regardant la scène. Pas la meilleure pour apprécier le corps de ballet, mais excellente pour juger les solistes.
Un mot sur Florimond Lorieux dans le pas de trois du 1er acte. Tout simplement prodigieux ! Encore Sujet (mais pour combien de temps ?), il alterne les rôles dans le Lac avec celui de Rothbart. Présent aussi dans la danse espagnole. C’est le type de danseur qui, lorsqu’il est en scène, tend à attirer le regard du spectateur, notamment par ses sauts d’une belle amplitude.
Venons-en à Héloïse Bourdon. En Odette, dans le second acte, d’effarouchée à la vue du Prince, elle termine l’acte, câline. Si je n’ai pas totalement accroché lors de son entrée sur scène, mon avis a évolué et j’ai infiniment apprécié son partenariat avec J. Hoffalt.
Ayant lu quelques critiques mi-figue, mi-raisin sur son Odile, j’ai été émerveillé par son jeu, et notamment son visage reflétant une certaine moquerie, sans en rajouter inutilement. Sa danse a atteint une perfection totale. Avec elle, l’ONP n’a rien à envier aux ballerines du Bolchoï. Elle était Étoile sur scène, seul le titre lui manque.
Je suppose qu’au fil des représentations (elle en était à sa 5ème sans compter le remplacement du 4ème acte), elle a gagné en assurance afin de parfaire son Odile.
D’ailleurs, les applaudissements ont dévalé des gradins de Bastille. Fabuleuse soirée !
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