Inhérent Vice, du réalisateur Paul Thomas Anderson, est tiré du roman éponyme (Vice caché dans la version française) de Thomas Pynchon.
On est à Los Angeles en 1970. La guerre du Vietnam n’est pas terminée, le « reaganisme » a déjà fait sas ravages en Californie, Nixon règne à la Maison Blanche et une partie de la jeunesse étatsunienne préfère la drogue et le genre hippie. Voilà pour le contexte.
Un détective privé, Doc Sportello, dans le genre hippie, est chargé par son ex copine, d’enquêter sur sa nouvelle conquête, en l’occurrence un millionnaire de l’immobilier, dont la femme et l’amant sont suspectés de vouloir se débarrasser. Sur sa route, il rencontre un flic à la mine patibulaire, Bigfoot, des agents du FBI, des prostituées, de vrais tueurs, des trafiquants de drogue, et d’autres… « C’est la vie », comme dit en français la copine de Sportello !
Tout ce petit monde virevolte dans un film de deux heures et demie où il est souvent difficile de savoir qui est qui. Le verbiage est de mise, on n’en manque pas.
Il s’agit d’une parodie de polar où tous les personnages ne sont que gentilles caricatures tirées plutôt d’une bande dessinée que d’un roman.
Mais tout n’est pas négatif dans ce film.
D’abord, l’acteur principal, à l’écran quasiment d’un bout à l’autre, Joaquin Phoenix, en impose dans le genre « plus loser que moi tu meurs ». Nanti d’abondantes rouflaquettes, il écarte tout sur son passage, policiers ou truands, par l'humour ou la violence quand c'est nécessaire !.
La bande son est excellente, la photographie remarquable, et certains dialogues dignes d’un Audiard.
Mais on peut aisément se passer d’aller voir un tel film, sauf que, n’ayant pas lu le roman, je ne peux émettre d’avis définitif.
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