Queen and Country, du réalisateur britannique John Boorman, est un film admirable. On y retrouve le merveilleux esprit cinématographique anglais, celui de Ken Loach ou de Mike Leagh, ainsi que l’humour des Monty Python.
C’est à la fois un réquisitoire contre la bêtise humaine, et plus particulièrement contre la guerre que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont livrée en Corée, entre 1950 et 1953.
Mais c’est aussi une sorte de documentaire au travers d’une fiction, sur la vie en Grande-Bretagne à cette époque. On y voit entre autres choses, le couronnement d’Elisabeth II, sur un poste de télévision acheté pour l’occasion, et une famille déchirée entre les pro-monarchie et ses adversaires : la scène où l’on voit cette famille avec 3 générations regarder le couronnement vaut son pesant d’or !
On aperçoit aussi, de façon très fugace, un extrait d’un film d’Akira Kurosawa, Rashomon, et son acteur fétiche, Toshirō Mifune. Ce film a obtenu le Lion d’Or à la Mostra de Venise en 1951.
Queen and Country raconte l’histoire de deux jeunes, appelés sous les drapeaux en 1952, leur vie dans la caserne, leurs démêlés avec un sous-officier, ainsi que leurs premiers amours, avec une infirmière de l’armée pour l’un, une jeune femme énigmatique pour l’autre.
Oui, le cinéma anglais est encore bien vivant, avec Turner vu récemment.
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