La nuit était tombée,
Jouy s’endormant à peine,
Tiédeur d’un soir d’été,
Lueur de quelques lampes,
Un chemin de Sologne,
Nous devisions de rien,
Écoutant quelques bruits,
Oiseau qui jacassait,
Branche qui sous nos pas
Émettait un son bref,
Quand, inconnu de nous,
Surgissant de nulle part,
Son donjon majestueux,
Son pont-levis baissé,
Encerclé par ses douves,
Le Lude nous écrasa
De toute sa beauté,
Fascinante et royale.
17 mars 2012
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