Un coupeur de bambou assiste à la naissance d’une toute petite fille dans un bambou, lequel qui plus est, lui apporte de l’or en quantité… Celle-ci grandit très vite au contact des enfants de son village, puis se retrouve avec ses parents adoptifs dans un palais où affluent les princes du pays pour l’épouser en raison de sa très grande beauté. Mais elle les refusera tous au nom de sa liberté de femme, ce qui dans l’empire du soleil levant, démontre un courage à toute épreuve. Je laisse découvrir la fin au lecteur.
C’est à la fois un hymne à la femme libérée et un pied de nez à ceux qui pensent que l’argent qui vous tombe du ciel peut vous rendre plus heureux, tel le papa adoptif qui espère tout, en mariant sa fille avec un prince, voire en la « fourguant » à l’empereur. C’est globalement un réquisitoire face à la dureté de la société japonaise.
Le trait du crayon est assez irrégulier, les couleurs pastel : c’est certainement un choix de Takahata afin de rendre le côté rêve à son film.
Il y a quelques mois, j’avais pu voir « le Vent se lève » de Miyazaki, tourné aussi aux studios Ghibli. Ici, les couleurs étaient chaudes, le trait net. Il s’agissait de raconter la vie du concepteur de l’avion japonais qui fit tant de victimes pendant la seconde guerre mondiale.
Hommage à Takahata et Miyazaki, les maîtres !
merveilleux conte rempli de délicatesse, avec ses douceurs et ses travers. merci à toi. Véronique
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