Des chevaux et des hommes, du réalisateur islandais Benedikt Erlingsson, nous fait découvrir les équidés d’Islande.
Étranges chevaux, aux robes magnifiques, assez petits, à l’allure très noble.
Il s’agit d’une suite de plusieurs histoires, qui parfois s’entremêlent, sans toutefois être dépendantes les unes des autres. On retrouve les mêmes personnages ça et là, tous éleveurs, paysans, et follement amoureux de leurs Islandais et de leur Islande.
Le réalisateur a donc fait se succéder de courtes fictions, souvent dramatiques, mêlant intimement hommes et bêtes, qui plusieurs fois se terminent par la mort de l’un ou de l’autre. C’est quelque part un conte, certes noir, mais qui ne manque pas d’humour par moment.
On objectera avec raison qu’il s’agit ici de chevaux dressés, de fictions bien peu vraisemblables. Et alors ? Tout conte s’éloigne de la réalité quotidienne pour nous plonger dans l’irréel, l’invraisemblance, le rêve. Et qui ne rêve pas de chevaucher de tels compagnons de l’homme dans les vallées islandaises, devant la mer et les étendues enneigées ?
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