Lemi Ponifasio est originaire des îles Samoa. Il présentait « I AM », dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes.
27 figurants/acteurs/chanteurs/danseurs sont sur scène, dont 8 avignonnais.
Pour débuter, une Marseillaise retentit : manière de saluer le peuple français, sans doute.
Les chants maoris et samoans s’élèvent dans la Cour d’Honneur, tristes, puissants, farouches. Des danseurs expriment toute leur puissance, mais globalement, tout le reste est lent, répétitif, difficilement compréhensif : les codes nous manquent. La fin est splendide : les vagues descendent le long du mur de la Cour d’Honneur pendant que Dieu, en croix, est pris de convulsion sur un plan incliné après avoir reçu quelques œufs frais.
Il paraît que Ponifasio s’est inspiré de Heiner Muller, d’Antonin Artaud, que la première guerre mondiale, désastre absolu, est le point de départ de cette performance. Moi, je veux bien !
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