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lundi 30 juin 2014
Under the Skin
Under the Skin, de Jonathan Glazer, est ce qu’on pourrait appeler du cinéma pur, à savoir avec comme seul objectif, présenter sur l’écran des images et du son, afin d’obtenir une œuvre qui s’admire par tant de beautés.
A la limite, l’histoire importe peu ! Le film est essentiellement tourné dans la pénombre, quand on ne s’aventure pas dans la nuit noire, ce qui pourrait donner à l’ensemble un côté un peu vampire.
Le film débute par l’apparition d’une lumière lointaine, qui lentement va se transformer en un œil. Provient-il du fin fond de l’univers ? Puis, un motard, qu’on reverra tout au long du film, et qui semble protéger l’héroïne, s’arrête, descend un talus, remonte avec un corps sans vie. L’image d’après nous montre une femme qui dévêt le cadavre et qui s’habille avec les vêtements ainsi récupérés. Fin du préambule.
L’héroïne donc, interprétée par Scarlett Johansson, totalement dénuée de tout sentiment humain (et pour cause), dans un rôle glacial, fait disparaître dans un fluide, les hommes attirés sexuellement par ses charmes. Pour en faire quoi ? nul ne le sait, à moins que ce ne soit des motards chargés de la protéger.
Cependant, quand on vit au contact des humains, on finit par être gagné par les sens : elle goûtera à l’amour, au dessert en chocolat sans parvenir à les apprécier. Mais au final, c’est le sentiment de terreur qui l’envahira et qui la perdra, malgré sa double ou triple peau, allez savoir !
« Les méchants périront dans les flammes de l’Enfer » nous enseigne la Bible (ou quelque chose comme ça…). Amen !
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