Quatrième Performance : « The Artificial Nature Project » proposée par la Scène Nationale d’Orléans (en fait, on disposait de 10 minutes pour changer de salle entre la 3ème et celle-ci).
Pendant de très longues minutes, dans le noir, des étoiles descendent sur le rideau de scène. Celui-ci ouvert, nous découvrons 7 personnages, certains tapis dans l’ombre ; l’un d’eux ramasse quantité d’étoiles, en fait un tas, puis tout s’anime, d’abord lentement, mais en accélération progressive. Le spectateur assiste alors à un spectacle fascinant : des milliers d’étoiles jaillissent sur scène, propulsées par les acteurs, telle la lave d’un volcan, cascades scintillantes, rivières de diamants inondant l’espace.
Après un court intermède, les acteurs reviennent sur scène munis de souffleurs électriques, grâce auxquels ils font voltiger ces étoiles devenues rouges, vertes… Sommes-nous au centre de la Terre ou dans le royaume d’Hadès ? Les couvertures de survie en aluminium voltigent, jaunes, telles des créatures préhistoriques. Maelström luminescent ! Les acteurs semblent devenus des forgerons chargés d’alimenter le feu. Tout va crescendo, le spectateur ressort ébloui.
Il s’agit absolument d’une chorégraphie : ici, ce ne sont pas les acteurs qui dansent , mais les objets (petits morceaux fins de papier d’aluminium) qui tourbillonnent dans l’espace. Féerie de lumières !
La chorégraphie est de Mette Ingvartsen, née au Danemark, qui depuis plusieurs années réalise des performances questionnant les modes de perception et de réception du spectateur.
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