My Sweet Pepper Land, de Hiner Saleem, est un film du genre western, mais du côté du Kurdistan, là où les frontières de l’Iran, de l’Irak et de la Turquie se rejoignent. Cependant, l’histoire se déroule sur le sol irakien.
Une institutrice et un commandant de la police se retrouvent dans un village perdu, afin d’échapper à leurs familles qui veulent les marier à tout prix. Finalement, devant les épreuves, ils finiront pas tomber dans les bras l’un de l’autre.
Et des bons, il y en a d’autres : un groupe de femmes turco-kurdes, réfugiées en Irak, et qui combattent, la kalachnikov à la main, le régime turc.
Mais comme dans tout bon western, il y a les méchants, en l’occurrence un seigneur qui vit en défiant la loi, à la tête d’une troupe de bandits. Sans oublier les frères de l’institutrice qui voient d’un très mauvais œil, leur sœur, seule dans ce village perdu, et peut-être baisée sait-on jamais, par le policier.
Si l’intrigue n’apparaît pas vraiment nouvelle, le film vaut tout d’abord par les paysages de la montagne kurde, magnifiques, parfois dans la brume, ainsi que par les rapports humains qui ne cessent d’étonner les occidentaux ; par le policier, genre calmos, au regard nonchalant, perdu dans ses pensées et dans la montagne, mais qui peut se fâcher réellement si le danger se présente ; alors gare ! Et surtout par la très belle Golshifteh Farahani, qu’on a vue dans Syngué Sabour. A elle seule, elle vaut le déplacement au cinéma, par ses regards, sa détermination de femme libre, et sa façon de jouer du hang dans la montagne kurde, qu’elle porte sur son dos dans ses déplacements.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.