Sur scène, un « homme » (Pierre Rigal lui-même) joue avec un micro sur pied. Il rêve de créer un concert rock.
Lentement, les instruments en fond de scène s’animent, d’où surgissent d’étranges créatures, automates mi-humains, lesquels s’emparent de claviers, guitares basses, batteries. Ils sont quatre, 3 hommes, une femme. Les mélodies s’enchaînent avec des morceaux de rock plus dur, entraînant Pierre Rigal dans des danses endiablées, tantôt seul, tantôt en duo avec la femme, danses d’automates de plus en plus fréquentes, dans un crescendo où « l’homme » perd le contrôle de ses jouets, devenant leur esclave. Il ne lui reste plus qu’une issue : la destruction de son théâtre devenant un champ de ruines.
Le spectateur est libre d’y voir une allégorie sur l’évolution de la civilisation actuelle. Encore un remarquable spectacle, fourmillant d’ingéniosités musicales, théâtrales et chorégraphiques, rappelant que Pierre Rigal n’a rien perdu de son énergie d’ancien athlète de haut niveau. Il présentera « Salut » en février 2015 à l’Opéra Garnier.
Pierre Rigal entouré de ses musiciens-danseurs
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