Knut Hamsun est un écrivain norvégien qui a reçu le Prix Nobel de littérature en 1920.
Nous sommes précisément là, devant l’hôtel d’Oslo, quelques minutes avant de recevoir son prix : Knut Hamsun se remémore une partie de sa vie, laquelle n’était pas rose pour lui, quand la misère rôdait.
Sur scène, à droite un distributeur de boissons qui absorbe la monnaie, mais qui ne rend rien en échange. Tout au plus il s’allume par moments. A-t-il faim lui aussi ? A gauche, un sapin de Noël qui s’éteindra dans les instants les plus sombres.
Xavier Gallais nous offre une lecture d’extraits de ce texte, qui n’est pas un roman nous dit l’auteur, une longue lettre sans doute. Texte d’une richesse considérable, d’un foisonnement littéraire inouï : l’art est ici à son sommet !
L’homme a faim, il erre dans la ville, rejeté par sa logeuse, rencontrant au hasard Marie, jeune femme habillée de noir, le commandeur, une fée (la folie le guette-t-il ?) et Dieu. Son face à face avec l’Éternel est tragique, moment assurément critique de la pièce. L’acteur a alors abandonné son texte, s’adresse-t-il lui-même à Dieu, afin de régler ses comptes avec lui ?
La mise en scène de Nauziciel permet à Xavier Gallais de donner toute la mesure de son talent d’acteur, qui réussit là une très haute performance théâtrale.
Après la séance, une rencontre avec l’acteur et le dramaturge Florient Azoulay fut très enrichissante et instructive.
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