jeudi 6 mars 2014

Un Week-end à Paris

Un Week-end à Paris, de Roger Michell, n’aurait pu être qu’un aimable divertissement. Voilà un couple britannique, la soixantaine passée, lui enseignant la philosophie et mis à la retraite par ses supérieurs, elle encore enseignante. Ils viennent passer un week-end à Paris, ville dont ils ont la nostalgie après un séjour en amoureux, il y a fort longtemps.

Descendant dans un hôtel assez miteux qu’ils fuient plus vite qu’ils ne sont entrés, ils arpentent Paris en taxi et se retrouvent dans la suite luxueuse d’un grand hôtel parisien.
C’est plaisant, il y a de l’humour.

Mais les choses ne vont pas en rester là ! Après plus de 30 ans de mariage, les relations sexuelles ont disparu, on se soupçonne mutuellement d’avoir été chercher l’amour ailleurs, le grand fils a plongé dans la drogue. Quel est l’avenir de ce couple ? En a-t-il encore un ? La montée de l’escalier chez l’ami du mari rencontré au hasard à Paris et les discours devant les convives sont des moments extrêmement forts du film. C’est une réflexion profonde sur l’existence d’un couple, la soixantaine passée, les enfants ayant quitté le foyer. On se supporte tant bien que mal, on s’amuse comme des mômes, on a envie de fuir, on ne sait pas trop.
La dernière scène, dans un café parisien, est d’un optimisme mesuré malgré tout.
Excellente performance de Lindsay Duncan dans le rôle de la mère, Meg !

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