Un beau dimanche, de Nicole Garcia, nous livre un duel sans merci entre un fils de la haute bourgeoisie en rupture, face à sa famille, sa mère, ses frères et sœur.
Nicole Garcia semble adorer décrypter les personnages sociétaux : après « Gare du Nord » où elle nous a dépeint la micro société d’une gare parisienne, la voilà plongée dans les mœurs d’une famille de la haute finance. Donc, voilà un fils que tout destinait à la plus brillante des carrières, et qui après Centrale, claque la porte : internement psychiatrique, vie de SDF avant de devenir simple instituteur itinérant.
Le mépris affiché de ceux qui règnent est-il caricatural ? pas sûr si on se réfère à la mentalité de ceux qui manifestent par les temps qui courent contre toute évolution sociétale.
Que dire des acteurs ? qu’ils sont excellents ! Louise Bourgoin (ex météo sur Canal+) m’a surpris, tant elle a su se glisser dans la peau d’une fille un peu paumée, en butte à des voyous, à la recherche du bonheur introuvable ; Pierre Rochefort, fils de… et de la réalisatrice du film, tient là son premier long métrage en qualité de principal acteur et réalise une excellente prestation face au mur monstrueux qu’est sa famille. Mais que dire de Dominique Sanda, prix d’interprétation féminine à Cannes en 1976, à la voix fascinante, dans un rôle fabuleux de grande bourgeoise.
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