On se souvient du film de Hitchock, « la Mort aux trousses » dans lequel la CIA, afin de faire tomber un truand, lui lance un leurre sous l’apparence d’un homme imaginaire, George Kaplan, et de cette scène où Cary Grant, dans une plaine immense où serpente une route et passent quelques rares automobilistes, doit fuir devant un petit avion, dans un champ de céréales.
Cinq acteurs sur scène, une pièce de théâtre divisée en trois parties.
D’abord, cinq activistes qui veulent changer le monde, conçoivent un plan subdivisé en quatre étapes : mais nous n’en sommes qu’à l’étape un demi. C’est plein d’humour, on se chamaille et on théorise…
Ensuite, cinq scénaristes tentent, à tour de rôle, de tracer les contours d’un film : c’est déjà plus sérieux, mais ça finit très mal…
Enfin, un groupe au-dessus des États, prétend diriger le monde, mais se découvre un ennemi en la personne de G. K.
Nous sommes en pleine actualité à l’heure des rumeurs, des soi-disant complots, des leurres de toutes sortes (armes de destruction massive en Irak, révoltes dites populaires en Libye, en France : théorie du genre à l’école maternelle, fin de la civilisation… la liste est longue). Les interconnexions entre les 3 parties sont nombreuses, les vidéos clôturant chacune d’elles jetant un regard sombre.
Des acteurs pleinement investis dans leurs rôles, une bonne mise en scène, du bon théâtre contemporain.
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