Le Bolchoï diffusait en direct, dans certains cinémas, Joyaux de George Balanchine, en ce dimanche 19 janvier.
Émeraudes est dansé sur une admirable musique de Gabriel Fauré. Pavel Sorokin officie très souvent dans la fosse : il me semble qu’il nous délivre à chaque fois, des interprétations très haut de gamme et sait tirer le meilleur de l’orchestre du Bolchoï.
Sans doute, la chorégraphie d’Émeraudes n’est pas la meilleure de Joyaux, mais le final (la mort de Mélisande) est d’une incroyable beauté. Ce matin, en visionnant le DVD de l’ONP, ce final me donne encore le frisson.
Rubis ne m’a pas déplu, au contraire. J’ai été très impressionné par l’équilibre en arabesque de Shipulina, sans aucun tremblement, le couple Krysanova-Lopatin étant à créditer, à mes yeux, d’une fort belle prestation.
Diamants est assurément le plus beau. Le couple Smirnova-Chudin est rayonnant de beauté. Le Bolchoï, malgré ses problèmes internes, recèle de véritables « joyaux » ! Quant à la 3ème de Tchaikovsky, c’est aussi un vrai bijou.
D’ailleurs, les mélomanes ont été bien servis avec Fauré en ouverture et Tchaikovsky en conclusion. Une amie avec qui j’étais, me disait qu’elle venait, autant pour la danse que pour la musique.
J’ai bien aimé le « coup de baguette magique » au début de chaque tableau : à entendre les spectateurs applaudir sans rien voir sur scène, je me suis posé quelques questions pendant une poignée de secondes avant de découvrir le corps de ballet.
La salle à Orléans était presque pleine, ce qui est rare pour les retransmissions du Bolchoï (à l’exception de Casse-Noisette). Au bout de 4 années, il serait temps !
Que dire de plus ? Tout est décrit avec exactitude et précision.
RépondreSupprimerSimplement, il ne faut pas oublier la présentatrice russe et polyglotte, qui assure une belle présence pendant les entractes, derrière le rideau du Bolchoï ! Elle est inoubliable !