A Touch of Sin,
du réalisateur chinois Jia Zhang-Ke, a obtenu le prix du scénario au festival
de Cannes 2013, prix dois-je dire entièrement mérité.
Il s’agit de 4 histoires tirées de 4 faits divers
particulièrement violents qui ont eu lieu aux 4 coins de la Chine. Ce qui en
fait un film d’une très grande violence.
En fait, ce sont les 1ère et 3ème
histoires qui m’ont le plus touché, car elles montrent la révolte d’un individu
face à la toute puissance des maîtres qui ont du fric, qui vous le jettent à la
figure avec dédain et qui vous méprisent. Les deux acteurs principaux de ces
deux histoires dégagent une force peu commune dans la volonté du refus de la
spoliation d’une part, de l’exploitation sexuelle d’autre part.
On ressort de la salle, bouleversé devant une société qui se
délite, qui perd tous ses repères, sa culture, son histoire (et pour être
ancienne, elle l’est).
Le juge dira : « Reconnaissez votre faute »,
supplique adressée aux élites, au peuple, à la société ? Le réalisateur
met les pieds dans le plat et semble lancer un ultime cri de désespoir avant
que toute la société n’implose sous les coups du capitalisme chinois et de la
mondialisation.
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