Le Médecin de Famille,
de Lucia Puenzo.
Nous sommes en Patagonie, en 1960, au bord d’un lac, dans un
hôtel : le paysage est splendide. On aurait envie de tout lâcher pour
aller y vivre. Quinze années après la fin du nazisme en Allemagne, une petite
colonie allemande s’est installée sur les bords du lac avec une école à
l’éducation stricte. Un hydravion apporte sans cesse de nouveaux pensionnaires.
Arrive le sinistre Dr Mengele qui choisit plutôt l’hôtel. Il
a jeté son dévolu sur la fille de l’hôtelier, plus petite que la moyenne, et
qu’il veut faire grandir à coup d’hormones de croissance. Le Mossad veille…
Le film est en constante tension, au bord de la rupture. Le
père, la mère, l’enfant et le médecin se livrent un duel sans merci, une
terrible partie d’échecs où chacun a de bonnes ou mauvaises raisons de faire ce qu’il fait. Où chez le
pire criminel réside néanmoins un sentiment humain.
On en ressort secoué.
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