Don Quichotte, mis en scène par Laurent
Rogero à la tête du groupe Anamorphose basé à Bayonne, est une comédie
totalement déjantée, ayant évidemment pour trame, le texte de Miguel de Cervantès.
Sur scène, la
prochaine brocante ou vide grenier de la Source, nous annonce-t-on. En fait,
une montagne d’instruments hétéroclites qui vont être utilisés tout au long de
la pièce afin de créer, tantôt des chevaux à roulettes, tantôt un carrosse,… On
aura même droit à des peluches, qui après avoir circulé dans la salle,
atterriront sur la scène en guise de moutons.
Cinq acteurs s’en
donnent à cœur joie dans la dérision : un Don Quichotte, grand et maigre,
recouvert de divers objets de récup’ dont un enjoliveur servant de bouclier,
Sancho et trois narrateurs.
Mais ce qui
fait le succès de cette pièce est le grand nombre de trouvailles dans la mise
en scène. On voit parfois au théâtre, des mises en scène d’une pauvreté
absolue, souvent par volonté délibérée. Ici, le metteur en scène a fait le
choix inverse, et souvent c’est beau comme les ombres chinoises projetées sur
écran.
La salle
Gérard-Philipe était bien remplie, ce qui augure une bonne saison pour l’ATAO,
malgré le peu de représentations Carré St-Vincent, puisque, paraît-il, il n’y
avait plus de dates disponibles pour accueillir une association théâtrale orléanaise,
vieille de plus de 40 ans !
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