Attila Marcel,
film de Sylvain Chomet, est un joli conte, qu’on aurait pu qualifier de
« noëlien », si le terme existait !
Paul, pianiste virtuose, vit avec ses deux tantes, telles
Dupont et Dupond dans Tintin. Son problème le plus grave, c’est qu’il ne parle
pas, bien qu’il ne soit pas muet puisqu’on l’entend parler dans son plus jeune
âge.
La voisine du dessous va le recueillir et lui offrir des
tisanes en guise de psychanalyse.
Finalement, il découvrira lors de ces séances hypnotiques, qui
sont ses parents, leur métier (la séance de catch sur un air de tango est un
grand moment du film), et les circonstances de leur mort.
Le rôle de Paul est tenu par Guillaume Gouix, rôle muet,
donc difficile.
Mais l’actrice qui crève l’écran est sans contestation,
Bernadette Lafont, dont ce sera le dernier film. En tante revêche, ses regards
sont terribles, mais aussi empreints d’une grande affection pour son neveu.
Merci, Madame, pour ce que vous avez apporté au cinéma et au théâtre !
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