Tiffany McDaniel est l’autrice d’un superbe roman, « Betty », qui conte l’enfance d’une jeune fille dont le père est d’ascendance Cherokee, la famille s’étant installée après de multiples voyages, dans un village de l’Ohio. Nous sommes dans les années 60, le racisme fait rage d’autant que Betty possède les traits d’une « petit indienne » comme l’appelle son père.
Ecrit dans un style magnifique, ce roman nous plonge dans une famille où, certes les drames surgissent, mais l’amour qui lie les enfants entre eux et à leurs parents constitue la trame majeure des 700 pages qui se lisent avec un plaisir certain.
Tous les personnages de ce roman sont décrits avec une minutie exemplaire, les adultes comme les enfants, avec leur passé, leurs envies, leurs croyances. Et surtout, Landon Carpenter, le père de Betty, homme admirable face aux difficultés de la vie, qui raconte des histoires tirées de son enfance Cherokee et de son talent réel de conteur, histoires qui pourraient à elles seules constituer un roman.
« Betty », c’est un roman sur la famille et l’enfance, probablement un peu autobiographique même si l’autrice s’en défend tout en reconnaissant que l’Ohio, là où Tiffany McDaniel réside, et sa propre famille lui ont donné des éléments d’écriture.
Un roman à lire absolument en cette période où les salles de spectacle sont fermées.
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