La troupe Dromesko pratique, pour la grande joie des spectateurs, un assemblage de théâtre, de cirque, de musique, de danse…Créé en 1990, la troupe campe sous chapiteau en bois itinérant à la manière des premiers artistes, tels Molière et son « illustre Théâtre ».
« Le jour du grand jour », ça peut être la naissance de l’enfant dans la famille, ou un mariage, voire la mort d’un des leurs, événements familiaux qui réunissent tout le monde autour d’un grand banquet où l’on boit, où l’on mange, on l’on parle haut, souvent pour ne rien dire. Ce sont ces moments forts de la vie que célèbrent les Dromesko, formés tous aux arts du cirque, au travers de tableaux, les uns de pure folie, d’autres quasi langoureux, sur une musique tzigane avec violoncelle et accordéon.
Sans doute l’un des plus beaux moments fut le défilé des robes de mariées, la situation de la scène en bi-frontal rappelant ceux des maisons de haute couture.
Et comme le cirque ne peut de dispenser des animaux, on a droit à un petit chien, un petit oiseau en cage, un cochon déroulant le tapis rouge, un âne tirant un chariot, et surtout un marabout âgé d’une quarantaine d’années, oiseau échassier qui déploie ses ailes et passe du dos de l’un au dos de l’autre, exhibant sa fierté au long bec.
In fine, la troupe partage le verre de l’amitié avec les spectateurs. C’est joliment bien construit, même si le discours du « Maire/Monsieur Loyal » m’a semblé un peu faiblard, j’aurais préféré un texte plus mordant. Longue vie aux Dromesko !
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