Terrence Malick, Palme d’or en 2011 pour "A Tree of life", était connu pour ne produire un film que tous les 10 ans en moyenne. Et voilà que depuis quelques années, ses longs métrages se succèdent à grande vitesse, à raison d’un par an.
Cette année, « Song to Song » sort sur les écrans, d’une durée de plus de 2 heures, avec une kyrielle de vedettes US : Michael Fassbender, Ryan Gosling, Rooney Mara, Natalie Portman, Cate Blanchett.
Nous sommes dans un univers musical, au Texas paraît-il. On parle d’amour, de sexe, on s’interroge sur le sens de la vie, sur son avenir, son passé… Rien de captivant ! J’ajoute qu’il est souvent difficile de démêler les liens qui unissent tel et tel, ou telle, mais peu importe.
En fait, l’intérêt du film porte sur la photographie, génial Emmanuel Lubezki, récompensé trois années consécutives, de 2014 à 2016, par l’Oscar de la meilleure photographie. La caméra est à l’endroit exact où elle doit se trouver, chaque détail est d’une infinie précision (le verre pile poil là où il doit être), la lumière absolument parfaite dans les tons les meilleurs. Et ce pendant plus de deux heures. Ajoutons à cela une bande son pas désagréable du tout ! C’est cela qui fait l’intérêt du film, pas l’histoire (y en a-t-il une ?), pas le jeu des acteurs, ils n’ont pas grand-chose à faire…
Alors, les admirateurs de Malick iront voir le film, les autres iront voir Valérian que la Presse qui pense envoie à la poubelle.
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